Comme toute les régions françaises, la Vendée ne manque pas d'avoir des préjugés sur son département... Parfois véridique, ils sont le plus souvent faux ou plus d'actualité.
Mais en consultant la fiche de la Vendée sur notre célèbre encyclopédie libre: "Wikipédia"! (qui reste libre: donc pas toujours proche de la réalité...) Mais en lisant l'article deux choses m'ont surpris: l'une drôle, l'autre intriguante ...
D'abord la drôle (que je connaissais, mais que dans un sens! ):
Les habitants de la Vendée sont les
Vendéens. On les surnomme souvent les « Ventres à Choux » :
Certains explique ce surnom par de soi-disant anecdotes rapportées
des guerres de Vendée. À cette époque, lorsque les Vendéens en
embuscade apercevaient un groupe de soldats républicains, le cri de
« Ventre à choux » faisait coucher les combattants dans les sillons de
choux qui les dissimulaient jusqu'au moment de l'attaque.
D'autres assurent que les troupes républicaines ont été fort
surprises en s'emparant des bébés vendéens pour les exterminer de
constater qu'ils avaient sur le ventre une sorte de pansement
constituée de feuilles de choux. Les feuilles de choux étaient
utilisées par les mères pour la cicatrisation du nombril. Le chou est
astringent.
On peut aussi y voir une expression de dédain ("l'identité du
citadin nantais s'élabore entre autre en regard du « ventre-à-choux »
vendéen, du campagnard") envers une population rurale ayant l'habitude
de consommer le chou à une époque ou ce végétal était destiné
essentiellement aux bétails.
Une explication plus plausible est proposée par le site
http://www.troospeanet.com/article.php3?id_article=144
,elle est la suivante : Au début du XXème siècle, Beaucoup de vendéens
du bocage émigrèrent vers la Charente. Les fermes de Charente
manquaient en effet de mains d'oeuvre. Les vendéens apportaient avec
eux leur bétail et leurs modes de cultures. Et parmi celles-ci, le
fameux "choux fourager", dont ils plantaient de grandes quantités pour
leurs bovins. Les Charentais supputèrent que ce devait être là une de
leurs principales sources d’alimentation... " des ventres à choux , ces
gens-là."
Et l'autre qui m'intrigue et dont je souhaiterai une réponse de votre part, vous Vendéen:
En Vendée, le clivage gauche/droite s'enracine dans l'histoire : lors des
guerres de Vendée, la plaine et le
marais poitevin étaient bien plus favorables à la
Convention que le Bocage. La transformation de
La Roche sur Yon en ville-préfecture par
Napoléon Ier a nécessité l'installation de personnes venues de l'extérieur du département, probablement plus favorables aux idées de la
Révolution.
Il subsiste toujours une rivalité entre les deux écoles (publique et
privée) qui surprend et étonne les nouveaux arrivants non-vendéens.