[Invité]

Dans ce sujet, je vous propose de mettre tous les documents qui pourraient nous informer sur l'allure du château Renaissance avant et après le passage des colonnes infernales.

Personnellement, j'ai trouvé cette gravure sur le site de la BNF, datée de 1828 :




Autre version, dans Le Puy du Fou, châteaux et seigneurs :



Ce que je ne comprends pas, c'est :

1) pourquoi on ne retrouve pas le fameux toît d'ardoise, mais au contraire un toît plat, probablement en tuiles (ça fait bizarre !)
2) pourquoi on voit DEUX péristiles, alors qu'aujourd'hui n'y en a qu'un.
3) pourquoi la partie droite ne paraît absolument pas en ruine, alors que les colonnes infernales sont déjà censées être passées depuis plus de 30 ans.

[Adel]

Je ne peux pas répondre à tes questions, mais j'ai trouvé une gravure dans le genre qui pourra peut être éclairer... Seulement elle est maintenant en possession de Ben, il faut qu'il la scanne!

[Invité]

Bon, j'ai trouvé quelques photos très intéressantes du château à différentes époques !

D'abord, trois photos qui doivent dater approximativement de la fin du 19ème/début 20ème (attention, ça surprend ! ùù) :









Et ci-dessous, une photo plus récente, et, fait exceptionnel, en couleur !!! (quand on sait que même les photos faites après 1978 sont toutes en noir et blanc, c'est vraiment rare).



Donc celle-ci n'est pas datée, c'est une carte postale, peut-être des années 60-70. En tout cas, elle a forcément été prise avant que Philippe de Villiers ne découvre le château, parce qu'on voit de la pelouse (or, sur les photos d'après 1978 on voit toujours du gravier...). Sur l'aile Nord on voit que les ouvertures sont condamnées. En effet elles ont été réouvertes et on y a posé des vitres dans les premières années de l'Association.

Ce qui m'étonne par contre c'est la pelouse qui a l'air vachement bien entrenue ùù... Ca tranche avec les photos début 1900 !


Et enfin, une autre, pas datée non plus, mais probablement plus ancienne (de toute façon antérieure à 1956) :




Sources : archives départementales de la Vendée (collection Ramuntcho pour les trois premières, Le Poitou : Vendée, Deux-Sèvres, Vienne, 1956, pour la dernière).

[Adel]

C'est bizarre de voir le château comme ça...

[chardina]

n'y aurait-il pas des photos de l'avant du château (coté scène maintenant) ???

[Invité]

J'en ai une de 1979 :

[chardina]

merci ça en jette vraiment (encore de la mousse pas de donjon) c'est très naturel

[philpid34]

Super Pierre, c'est génial de voir tous ces aspects du Chateau, et comme tu le dis, c'est parfois... surprenant !!!

[PDF-saison2010]

Belles photos du château!

[Adel]

N'ayant pas de gravure à faire partager, j'apporte tout de même ma pierre à l'édifice (quelle subtilité dans les jeux de mots! ùù)

Voici donc une description tirée du roman de Ménie Grégoire," La dame du Puy du Fou" c'est un roman, mais c'est tout de même intéressant!

"Le Puy du Fou, en cette année 1501, était une des importantes forteresses de la région et son ancienneté remontait au delà des croisades; mais le château était quasi neuf. Le vieux donjon qui datait du XIème siècle avait en effet été brûlé par les anglais en 1421, lors de cette terrible guerre qui dura cent ans. Guy II du Puy du Fou avait alors levé des troupes sur ses terres pour venir au secours du dauphin Charles et rejoindre la Pucelle. (ndAdel donc d'où sort ce fulgent???) Mais les anglais en son absence avaient assiégé l'ancienne forteresse, l'avaient démantelée et brûlée. Guy, ruiné, était alors entré au service de Louis puis de rené d'Anjou, rois de Sicile, et devenu grand Chambellan du bon roi René [...] il avait obtenu du roi, par lettre patente, l'autorisation de "reconstruire et fortifier son château, ci-devant démoli par l'anglais, pour être une place importante sur la frontière de l'Anjou et du Poitou pour la sûreté du pays". Fort enrichi par sa campagne d'Italie et ouvert par elle aux beaux-arts, Guy avait reconstruit de l'autre côté de l'étang une charmante demeure au gout du jour. Certes, bien fortifiée par des tours d'angles, des douves, des SOUTERRAINS (ah ah tu vois pierre!) et un chemin de ronde, mais aimable, avec une grande cour intérieure, bruissante des écuries, chenils et volières. le logis s'ouvrait entre deux tours octogonlaes engagées, moulurées du dedans comme du dehors."



Voilà pour l'instant, d'autres descriptions suivront, détaillant l'évolution du chateau (quand j'aurai le temps...)